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"Le Couperet" : critique par une élève de 3ème

Caroline Libert, élève de 3ème D, nous fait partager son résumé et sa critique de la pièce "Le Couperet".

Le Couperet

Le Couperet

d’après D. Weslake

mise en scène par Eudes Labrusse et Jérôme Imard

à la Nacelle

Résumé :

Bart, cadre de papeterie, est un homme d’une cinquantaine d’années, au chômage depuis environ deux ans à cause des suppressions de poste. Il a donc du mal à subvenir aux besoins de sa famille et se sent lamentable. Il enchaine les entretiens sans réponse positive. Dans une brochure, il découvre un poste qui lui correspond totalement. Il décide donc de tout faire pour l’obtenir ; cela devient une obsession pour lui. Il élabore un plan et se procure les C.V. de ses concurrents. Il en sélectionne six, les six qui, pour lui, représentent un réel danger. Il devra aussi tuer l’individu qui occupe le poste actuellement. Par chance, une des victimes a retrouvé un travail, un de moins ! En plus de tout cela, Bart a des problèmes de couple avec sa femme Marjorie qui trouve qu’il est trop froid et ne prête plus attention à elle. Elle entretient donc une liaison avec un autre homme et, pour sauver leur couple, ils vont voir un conseiller conjugal. Quant à leur fils, il vole des logiciels dans un magasin et se fait prendre par la police mais, grâce à son père, il échappe à la prison. Pour finir, Bart tue six personnes au total et obtient un entretien pour le poste qu’il désirait tant.

Critique :

J’ai apprécié cette pièce de théâtre qui, malgré le sujet, est amusante grâce à la mise en scène et aux métaphores. Jérôme Imard joue très bien le rôle de Bart et bien qu’il fasse un long monologue nous ne sommes pas lassés car il met bien le ton. Par ailleurs, le fait que Marjorie soit présente et active sur scène, nous rend la pièce plus vivante. J’ai aimé le premier coup de feu qui est surprenant mais très important car c’est le seul de la pièce.
La mise en scène des meurtres est dans l’ensemble très subtile, la seule chose que j’aurais souhaité c’est qu’il détaille davantage le dernier chapitre qui est tout de même important dans le livre (d’après D. Westlake). Le metteur en scène a mis en avant le côté politique de l’ouvrage pour nous montrer ce qu’a provoqué la crise économique et nous faire réfléchir.